Afin d’évaluer le potentiel économique apporté par l’utilisation de logiciels basé sur les licences libres, les responsables du projet MILLE ont demandé au docteur Michael D. Wybo du HEC Montréal d’effectuer une étude de rentabilité sur le bureau virtuel du projet MILLE. L’étude a démontré que l’utilisation de licence libre apportait des économies substantielles. Ainsi, lors de la Conférence sur les logiciels libres et les administrations publiques en 2005, le ministre Gautrin a fait une allocution dans laquelle il a annoncé que le Québec ira de l’avant avec les logiciels libres. Malheureusement, certaines compagnies profitant des copyrights tels que Microsoft ont réussi à renverser la vapeur. Source
Aujourd’hui, ce qui reste de cette histoire, ce sont les quelques traces que nous pouvons retrouver « par ici et parla » sur l’internet tel que l’article de Michel Dumais « Cachez ce rapport que je ne saurais voir ». Avec cette histoire, et plusieurs autres qui ont suivi tel que l’affaire Megaupload, j’ai compris que l’industrie qui repose sur les copyrights a un énorme pouvoir politique.
Toutefois, au cours de la dernière année, j’ai remarqué que les choses changent rapidement et que les réseaux sociaux y jouent un très grand rôle. La démocratisation de l’« éthique hacker », nous voyons des groupes comme Anonymous et Wikileaks naissent et la population se rassemble. Les grandes entreprises et les structures politiques sont de plus ébranlées. Des organisations utilisent les réseaux sociaux pour combattre les grands monopoles. Nous n’avons qu’à penser qu’à Open Media qui a réussi à faire reculer la démarche du CRTC qui tentait de limiter le téléchargement à la demande des grands fournisseurs internet. Il me semble évident que le mouvement « ouvert » a tellement gagné en popularité, qu’il n’est plus rare de voir des entreprises qui utilisent majoritairement des serveurs reposant sur Linux. Il en va de même pour la téléphonie mobile où Android écrase littéralement la concurrence avec plus de 50 % des parts du marché aux États-Unis.
Est-ce que le mouvement « ouvert » est sur le point de gagner sur l’industrie qui repose sur les copyrights?
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