Dans le billet « La
e-réputation : la nôtre et celle
des entreprises et institutions », Marie-France Tardif
aborde les différents aspects de la réputation des individus et des entreprises
sur le web. Elle se demande, entre autres,
si nous devons conserver sa « e-réputation » aussi propre
que possible, car on ne sait jamais qui peut s’y référer. À mon avis, dans cet immense
village que l’on appelle internet, nous bénéficions tous d’un certain anonymat.
Toutefois, certaines actions que nous réalisons laissent plusieurs traces pratiquement
indélébiles. En effet, lorsque nous participons
à des réseaux sociaux ou laissons des commentaires sur un site, ces traces
peuvent atteindre notre réputation et nuire à notre vie personnelle et
professionnelle. Ceci est d’autant plus vrai lorsque les personnes utilisent un
système d’authentification unique qui unifie l’identifiant utilisé par cette
personne. Il n’est pas rare pour une entreprise de faire une petite recherche
sur un individu avant de l’embaucher. Ainsi elle construit rapidement un aperçu de cette
personne. Je pense qu’autant que possible, si nous hésitons à laisser une trace
qui pourrait nuire à notre réputation personnelle et professionnelle, mieux
vaut le faire de façon anonyme ou sous un autre pseudonyme. Devrions-nous conscientiser
les jeunes de cette nouvelle réalité?
Patrice parle de conscientiser les jeunes à l’importance de maintenir sa réputation sur la toile; il se questionne en autre s’il ne faudrait pas les éduquer à utilise un pseudonyme ou de façon anonyme lorsqu’ils doivent se compromettre sur une opinion ou un commentaire sur le Web.
RépondreSupprimerPour ma part je préfère la conscientisation à la liberté d’expression; c’est un privilège que nous avons et il faut l’utiliser à bon escient. Lorsque je publie un commentaire sur le Web je me demande toujours la question : si je devais afficher ce commentaire auprès de mes amis, mon employeur, ma famille est-ce que je publierais ou pas? Si la réponse est non, je m’abstiens.
Il est facile de dire sa pensée dans l’anonymat mais selon moi ça manque de courage. On se sait jamais ce que l’avenir nous réserve parlez-en à un ancien gouverneur du Canada qui a dû démissionner pour une erreur de jeunesse. Patrice a raison nos écrit nous suivrons et un jour ou l’autre il faut les assumer.